Janvier 2001
meilleurs voeux
La fonction "psychanalyse" pour autant qu’on la pense freudienne se caractérise de n’intervenir qu’après-coup : nachträglich comme le traumatisme. Est-ce a dire qu’elle serait elle-même traumatique ? On ne peut que l’espérer. La psychanalyse lacanienne a cet avantage/inconvénient d’avoir comme avant-coup tout le corpus psychanalytique et pas seulement.
Dans ce corpus, donc, les sciences physiques et mathématiques bien plus bouleversantes que ne l’est la psychanalyse. L'"analysis situs" qui deviendra la topologie est ainsi décriée par Giusto Bellavitis : " la géométrie de Lobatchevski n’est qu’une géométrie du supersensible, voire une géométrie d’hôpital psychiatrique"
Alors la synchronicité ? elle n’est pas la même chez C.G. Jung et chez W. Pauli, mais elles ont un point commun elles remettent en question la causalité de l’univers macroscopique de la mécanique classique, c’est-à-dire celle d’un univers spatial à trois dimensions. C.G. Jung situe cette synchronicité comme ayant trait au sens, à la signification, à la fonction signifiante, à la structure hors corps. On indique ici que contrairement à la rumeur ses archétypes, qui découlent de cette synchronicité, ne tiennent "in fine" ni à la génétique ni la biologie. Cette synchronicité se situe dans un univers temporo-spatial à n-dimensions, l’univers de la mécanique quantique. W. Pauli indique très clairement à C.G. Jung que la synchronicité n’est pas entre un événement psychique et un événement physique de la mécanique classique, mais dans un rapport matière quantique/psychique.
Tout çà n’a pas la légèreté de l’être mais jeudi soir, si l’humeur le veut, on viendra pour se distraire.