Jeudi 18 Juin 1998

 

 

Pour continuer à faire ludique je ne dirais pas annonce (faite à Marie),

mais l’Appel du 18 Juin.

En mettant en exergue quelques phrases :

Je vous ai compris

qui sonne en écho avec :

Gardez vous de comprendre…. Trop vite.

Le style c’est l’homme… à qui l’on s’adresse1.

Le message revient de l’autre sous sa forme inversée.

 

Le travail qui se poursuit, ailleurs, sur la lecture du livre de Le Gauffey a comme conséquences de me conduire à clore l’année par quelques mises au point. En effet la mise en chantier de la structure spéculaire dans sa spécificité ne s’est pas articulée sur un travail préalable sur le concept d’image et de représentation.

Je considérais que ces concepts étaient assez exposés aussi bien dans la tradition théologique, philosophique et psychanalytique, pour les reprendre.

Par contre ce que deviennent ces concepts, percepts, audits dans la spécificité de la structure spéculaire est beaucoup moins repérable en tout cas en tant qu’il existeraient des travaux plus ou moins synthétiques.

Par ailleurs Le spéculaire, comme structure, ne saurait se réduire à la dimension scopique, mais s’y trouve inclus ce qui concerne le registre du sonore parfois réduit à l’image acoustique.

Si le mérite revient à J. Lacan d’ouvrir son engagement dans la psychanalyse par la question du miroir, la pertinence du spéculaire va se trouver réduite par son englobement dans l’Imaginaire.

En un mot la structure spéculaire contient une tendance à être rejetée : c’est ce que j’ai nommé forclusion du miroir.2.

À jeudi 18 Juin donc.

 

P.S. Rappel. Ce travail à pour substrat la question du traitement de l’hallucination auditive en tant que la guérison en serait possible. N’y voir là nulle sotériologie quelle soit par le Christ pour l’âme ou par la biologie pour le corps.

1. J. Lacan, Les Ecrits (Paris : Le seuil, 1966) p,9

2. Préparation à la rencontre publique avec R. Abibon (tenir parole sur l’autisme) qui a forgé la même notion de forclusion des miroirs. Cette rencontre se tiendra le Vendredi 3 juillet à 21 h15 et Samedi 4 à 14 rue de Varenne.