Juin 2001

Das dritte Reich.

 

 

Ce “troisième monde” comme il apparaît dans les traductions françaises des textes de Popper. Das dritte Reich de Frege (1918), père de l’épistémologie moderne qui établit avec Popper la science, au prix de la forclusion du sujet, permet à J. M. Lacan d’enseigner son “sujet de l’inconscient".

Le “deus absconditus” en fait partie, aussi bien que les mathématiques, enfin celles de nombres : furent-ils trouvés (comme l’objet transitionnel de Winicott) ou inventés ? , par l’humain.

Bien loin de moi l’idée qu’il ne puisse exister une réalité en dehors de la créature ou du mental, qu'elle soit objet de foi ou de monstration (mot forgé dans une traduction d’un texte de Kojève) /démonstration.

Mais le réel, c’est une autre chose.

Il a bien fallu que parfois le “deus absconditus” se révèle, se transforme, parfois en “deus revelatus”, et que les nombres se fassent “numineux".

La science physique, enfin celle du siècle dernier, corpusculaire (les psy-articules) et ondulatoire (les vibrations des cordes parfois super) ouvre la dimension du réel, telle que J. M. Lacan l’avait lui aussi ouverte dans “au delà du principe de réalité (1938).

La correspondance de W. Pauli et de C. G. Jung met en scène de façon vertigineuse cette ouverture. Ce qui apparaît, et ce sera ma conclusion pour cette année, c’est que le plus psychanalyste des deux n’est pas celui que l’on pense. L’un introduit et la voix ( et la linguistique) et le miroir, alors que l’autre s’épuise dans un indécidable (l’existence des extraterrestres).

La synchronicité de W. Pauli est celle du miroir et de la voix celle de C. G Jung est celle entre un événement psychique et son correspondant (a-causal) physique.

Das dritte Reich de Frege (certes) mais Le miroir comme dritte personne, cette dritte personne que le troisième Reich hitlérien extermine comme l’indique la pièce d’Elias Canneti : la comédie des vanités (1933).

J; Green y aura, aussi, sa part.