Jeudi 15 Janvier 1998

 

 

 

 

Pour jouer, encore, avec la racine (i-e) P-R, il faudra insister sur la question des aPpaRences, celles que l’on sauve, tout comme la face à l’occasion.

C’est, sûrement souvent, au bout de soi-même que l’on apparaît, à l’autre, Lévinas l’avait bien écrit : l’autre par le visage. Au bout de soi-même, à l’orée, à l’origine, à l’orifice, c’est là que çà se passe, çà passe ou çà casse. Il y a, là, PéRil, risque de dire ce paraître, de disparaître, de PéRir. Nul MiRoir chez Levinas, et pourtant il s’agit du singulier. Ne pas "voir plus loin que le bout de son nez" s’associe avec le strabisme convergent qui témoigne des efforts de torsion, efforts inutiles, pour essayer de voir son propre visage face à face. (Pe el Pe), bouche à bouche. Les torsions axiales des "erres-autistes" témoignent (peut-être) elles aussi des tentatives désespérées de voir (en direct) son dos. Défaillance du miroir.

Quant au collectif, on ne peut revendiquer que les étrangers qui se présentent aux frontières du territoire soient confrontés à cette altérité particulière qui est celle de l’image en miroir. Pas de miroir (réel) pour le collectif.

Enfin c’est ce qu’en saignent ceux qui entendent les voix que les autres n’entendent pas.

Pour suivre la pente ludique risquons : à la PéRiphérie "le père y fait rire", laissez-moi rire, laissez MiRoir.

Les harmoniques sont emplies de promesses à jeudi soir donc pour l’impro.