Les Lvoisx du silence

Février 2000

Pour

le mois de février, voici l'annonce qui ne renonce pas à poursuive l'énoncé de quelques dénonciations.

Une bonne formule pour dire ce qu'est la vie :

"une aventure dont on ne sort pas vivant"

Mesurée à cette échelle comment pourrait-on définir l'aventure de la psychanalyse, la sienne éventuellement ?

Mais passons.

 

Le N° du journal libération du mercredi 9/2/2000 fait état, à la suite de la sortie du livre de V. Vasseur, de réactions de divers intervenants dans les prisons. L'omerta, l'obligation du silence mais aussi l'obligation de dénoncer.

Haider comme Goebbels dénonce la pédophilie, pour le premier des belges, pour le second des catholiques.

Alors que peut-on énoncer, dénoncer ?

Que tout ce qui dépasse du plan, de la platitude de l'uniformité de l'unicité c'est le phallus. L'on voit qu'il ne s'agit pas de le confondre avec le pénis. Le phallus ça peut être le sein d'une femme. Pas des deux.

Le phallus ça peut être la pulsion scopique (Schautrieb) 1.

Ce qui se manifeste hors du plan dans la mesure ou tout ce qui se montre fait apparaître dans le même mouvement ce qui se cache, (pour autant que l'on ne soit pas pyrrhonien) le - phi (peut-être).

La vie c'est aussi la gravitation. Comme Phallus la gravitation s'impose, la légèreté de l'être serait son envers.

Le rapport de la psychanalyse avec la vie gît peut-être là. Aussi allongé soit-on on s'enfonce parfois dans son divan. A quand une psychanalyse en apesanteur ?

La nonciature apostolique et romaine ne peut faire oublier que la septante traduit les miroirs que les femmes abandonnent pour "l'ombre" et que Saint Jérome (quand même) traduit miroirs par speculum.

Ne lâchons pas les miroirs pour l'ombre serait une bonne morale comparée à cette autre : quand on est dans la merde mieux vaut ne pas chanter.

Toujours ludique.

1. S. Freud, Drei Abhandlungen zur Sexualthéorie ( Fisher Wissenschaft, 1905) p,65. BandV