Jeudi 20 Avril 2000

 

Reprendre la "question" de Paul, là où, elle était restée en plan en mai 1997. (Ci joint l'annonce).Dans ce premier temps nous appuyant sur la transmission médiatisée de la question paulinienne, nous dégagerons quelques unes des assertions ainsi transmises au grand public. J'ai choisi le dossier de l'express N° 2541 page 86 et je fais parvenir cette annonce rapidement pour que vous puissiez vous le procurer. Publicité gratuite. A partir de ces assertions ainsi mises en exergue, il s'agira de s'interroger et de dire dans quelle mesure nous sommes d'accord. La question paulinienne est au coeur de la question de la fondation de ce qui deviendra la chrétienté et donc pour certains de l'antisémitisme contemporain. Dans un second temps (en mai et juin) nous poursuivrons ce travail pour remonter du Paul néo testamentaire au Saül vétérotestamentaire afin de dégager, ce qui m'importe pour le traitement de la question des oraculaires (ceux qui entendent des voix que l'autre n'entend pas), la structure spéculaire qui en stimule la narration et qui se masque en se dévoilant, ainsi qu'elle se révèle en se cachant. En arrière plan il s'agira de reprendre la fondation de l'école freudienne de Marie telle qu'elle fut abordée en juin 1999 ainsi que le rapport de J.M. Lacan avec le Paul narratif et donc aussi les relations de J.M. Lacan avec C.G. Jung.

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L'insu portable Suite à Pierre, Paul Jacques ceux qui entendent des voix : Préliminaires spéculaires à toute guérison possible de l'hallucination auditive.

15 Mai97

Le " comme dans un miroir " saint Paulique. Le symbolique ainsi que "l'inconscient structuré comme un langage " lacanien placent le concept "d'analogie" au coeur du rapport de ressemblance et dissemblance entre différentes disciplines scientifiques (la théologie, les sciences de la nature, celles de l'esprit ; philosophie, psychologie, psychanalyse). En particulier ce concept a été, au début du siècle, le lieu du renouveau de la théologie, enfermée quelle était dans la néo-scolastique. Au coeur des enjeux entre la théologie protestante et la théologie catholique, allemande en particulier, (sous influence donc de la philosophie allemande, en particulier husserlienne) Enjeux principalement trinitaires et christiques, mais aussi enjeux institutionnels, en particulier critique du sujet collectif de l'énonciation catholique. Enjeux politiques, puisque les maîtres de ces mouvements furent interdits par les autorités nazies. C.G. Jung s'est inscrit dans ces enjeux pour soutenir contre la philosophie un travail dit psycho-analytique centré sur la trinité et la christologie en particulier alchimique, pour reconnaître les énonciations collectives de l'église catholique, sans s'y convertir, et articuler son concept d'inconscient collectif. Son apport essentiel est de reconnaître à la religion catholique une plus grande efficacité thérapeutique du fait du 3 + 1 (alchimiquement désigné : l'axiome de Marie. L'hypothèse soutenue est de situer Lacan dans le même lieu d'interrogation.